La sculpture, Christian Cotterlaz

Sculptures

« L’homme incapable d’émerveillement, que rien n’émeut, qui ne peut contempler ni connaitre le frisson de l’âme en extase, pourrait aussi bien être mort car il a déjà fermé les yeux à la vie. « 
Albert Einstein

Qui suis-je ?

A toi l’ami.

Artisan je ne suis et artiste ne serai.
Grandir un peu simplement je voudrai.

Artiseur je me nomme, ni artiste ni sculpteur,
Je voudrais être un homme, simplement meilleur.

Inventer l’Artiseur c’est courtiser la nature,
Pour déifier la beauté et vivre le futur.

L’Artiseur suit sa propre quête,
Réveille la vie que l’on croyait partie,
Redonne le galbe à la courbe raidie.

L’arbre mort peut revivre et transcender ma peine,
Son autre vie est inscrite dans ses propres veines,
A nous de la voir et de la révéler.
Ceci est une quête et non un métier.

L’Artiseur ne travaille pas le bois,
Il œuvre avec lui et en sa compagnie,
Cette compagnie est noble car elle est accomplie,
Pour celui qui cherche le temps d’une vie.

Quel que soit son essence,
Que son corps soit tombé,
Toujours il conserve son intégrité.

Son bois de lumière cristallisée,
Est le témoin de sa volonté,
Volonté en action qui se dit volition,
Et nous montre le chemin vers la dilection.

L’Artiseur